22 mai 2007
AU COMMENCEMENT ETAIT LE VERBE.
Il est remonté d’un passé
Où je le croyais englouti
En maintenant autour de lui
Le tourbillon de mes pensées.
Pourquoi n’est-il pas resté
Au bois dormant, l’éternité,
Alors que jamais un baiser
N’avait tenté de l’éveiller ?
A-t-il cru qu’un conte de fée
Pouvait s’écrire, malgré les peines
Que la vie mal intentionnée
S’acharne à couler dans nos veines.
Prince charmant, belle princesse,
Jusqu’au vilain petit canard
Le verbe aimer aura l’ivresse
De faire rencontrer les hasards.
Et si la fin n’est pas ainsi
Que ce verbe, voudrait qu’elle soit,
C’est que, aimer, n’est pour la vie
Qu’une joute d’amour courtois.
Ne lui reste qu’à vivre heureux
Au milieu de nos nulle-part,
En ayant donné Part à Dieu
Pour payer l’espoir d’un plus-tard.
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